Égalité femme/homme

L’égalité des sexes, en plus d’être un droit humain fondamental, est essentielle à la mise en place de sociétés pacifiques, dotées d’un plein potentiel humain et d’un développement durable. À condition que la mobilisation soit collective.

1. S’engager toujours plus, la Ville dit OUI !

Croiser les regards, faire bouger les lignes, secouer les mentalités, lutter contre les stéréotypes de genre…, la Ville de Laval fait de l’égalité entre les femmes et les hommes une priorité transversale du mandat. En fil rouge : faire de la pédagogie, accompagner les initiatives et être exemplaire.

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Actions concrètes sur le terrain, éducation auprès des plus jeunes, sensibilisation… à chaque public, une initiative déployée ou encouragée pour concourir à faire vivre l’égalité ! La Ville intervient en tant qu’interface facilitatrice des initiatives du maillage du territoire. Et, en tant qu’employeur, elle se veut exemplaire en la matière.

Laval vient d’ailleurs de valider son dernier rapport sur l’égalité entre les femmes et les hommes.
Ce qui en ressort ? La Ville est loin d’être une mauvaise élève. Au 31 décembre 2022, la collectivité comptait 980 agents (hors CCAS). On observe une féminisation prononcée des effectifs : 67 % de femmes et 33% d’hommes. Si dans les filières techniques les hommes sont plus nombreux, les femmes sont en revanche majoritaires dans tous les autres services, notamment administratifs, animation, et médico-social. Une représentation des métiers encore corrélée aux stéréotypes des normes sociales.

Télécharger le rapport annuel 2023 sur l'égalité femmes-hommes

 

2. La Ville se veut exemplaire

Alors, la Ville agit. Cela passe notamment par la formation à l’égalité femmes-hommes de l’ensemble des services et des élus, par l’intégration de cette question transversale dans l’ensemble des politiques publiques portées par la collectivité.

En mars 2022, la Ville a initié deux journées de sensibilisation avec l’organisme Élues Locales.
16 élu(e)s (11 femmes et 5 hommes) et 15 encadrants (8 femmes et 7 hommes) de la Ville et de Laval Agglomération en ont bénéficié.
Un autre temps de formation avait ensuite réuni 20 agents : 11 femmes et 9 hommes.

Autre initiative : pour mieux faire connaître ses métiers, la collectivité a lancé une nouvelle rubrique sur sa chaîne YouTube, baptisée Mod’Emploi, faisant intervenir systématiquement des professionnels : homme et femme pour parler de leurs missions et présenter leur métier. Une manière de lutter contre les représentations stéréotypées.

Dans les centres sociaux municipaux aussi, ça bouge !

Sur le terrain, les équipes se saisissent de plus en plus de la thématique femme/homme pour sensibiliser les jeunes et les moins jeunes. A Grenoux, la maison de quartier lance, chaque 8 mars, Journée internationale des droits des femmes, un quiz sur cette thématique dans l’histoire contemporaine.

Autre action notoire : à la maison de quartier Laval-Nord. Quatre ateliers de sensibilisation sur la question des mutilations sexuelles féminines ont été organisés en 2022, en lien avec l’association Femmes Solidaires 53. La projection du film Fleur du désert, suivi d’un temps d’échange a permis d’aborder la question des représentations et de la place de la femme dans le cercle familial dans certaines cultures.

D’autres belles initiatives se construisent sur l’ensemble du territoire à travers l’action conjuguée de la Ville mais aussi des associations qu’elle soutient pour ancrer une égalité réelle entre les femmes et les hommes.

 

3. Égalité Femme/Homme : un idéal à conquérir

Selon le dernier rapport du Haut Conseil à l’Égalité entre les hommes et les femmes (HCE), la situation du sexisme demeure « alarmante ». Que ce soit dans l’espace public, professionnel, privé ou en ligne, les femmes demeurent inégalement traitées par rapport aux hommes. Elles sont tous les jours victimes d’actes et de propos sexistes, dans notre pays aussi.

Un constat qui faisait réagir fortement la présidente du HCE, Sylvie Pierre-Brossolette sur les antennes de Radio France : « Il y a vraiment de quoi réfléchir et lancer une alerte aux pouvoirs publics, ça suffit ! Il faut prendre le mal à la racine, s’intéresser au sexisme et le combattre ».

En commençant par le monde du travail : en France, l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes est inscrite dans le Code du Travail depuis 1972. Reste que le quotidien de la gente féminine est jalonné d’inégalités avec une situation sur le marché de l’emploi plus fragile que celle des hommes : davantage de temps partiel, emplois à bas salaires et persistance du plafond de verre qui leur interdit souvent les postes de direction.

Les chiffres mettent ainsi en avant la forte proportion de femmes dans les métiers qui ont été en première ligne durant la crise du Covid-19 : 86,6% du personnel infirmier ou encore 66,2% du professorat des écoles. À une situation difficile au travail, viennent s’ajouter les inégalités sociales et quotidiennes. Ainsi, pendant le premier confinement, 21% des mères ont cessé de travailler pour s’occuper des enfants (contre 12% des pères). Et les mères en couple réalisent toujours en moyenne deux fois plus de tâches ménagères que leur partenaire.

Au-delà persistent des stéréotypes bien ancrés y compris dans la jeune génération. Aujourd’hui encore, toujours selon le rapport HCE, parmi les hommes de 25 à 34 ans, près d’un quart estime qu’il faut parfois être violent pour se faire respecter, et tous âges confondus, 40% trouvent normal que les femmes s’arrêtent de travailler pour s’occuper de leurs enfants.

Encore du chemin à parcourir

Des avancées majeures ont été réalisées en termes d’accès à l’éducation : 42% des femmes sont diplômées de l’enseignement supérieur contre 37% des hommes. Et près de 70% des femmes ont un emploi. La législation va également dans le bon sens comme en témoigne la loi de protection des victimes de violence conjugale votée en 2020. Mais il reste beaucoup à faire sur ce point comme sur d’autres. L’écart de rémunération reste ainsi supérieur à 22%, l’accès au patrimoine est réduit.

Au-delà de la valeur éthique, l’égalité femme/ homme est un levier de développement économique et durable, un vecteur d’insertion sociale. Selon le Fonds monétaire international (FMI), l’égalité parfaite entre femmes et hommes sur l’ensemble des plans économiques, sociaux et sociétaux pourrait conduire à augmenter le PIB mondial de 35 % ! Largement de quoi financer la transition écologique ! C’est pourquoi en 2015, le G20 a pris comme objectif de réduire l’écart de participation sur le marché du travail entre hommes et femmes de 25 % d’ici 2025.

Lutter contre les stéréotypes, contre l’invisibilité des femmes dans la société, endiguer les violences sexistes, rappeler l’existence de modèles de femmes fortes et inspirantes, tels sont les enjeux à saisir pour faire progresser encore la parité. Toute action en la matière doit être soutenue et encouragée. Et ce n’est pas qu’une affaire de femmes. Simone de Beauvoir disait : « N’oubliez jamais qu’il suffira d’une crise politique, économique ou religieuse pour que les droits des femmes soient remis en question. Ces droits ne sont jamais acquis. Vous devrez rester vigilantes votre vie durant. »

 

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4. Précarité menstruelle : les lycéens s'engagent...

Promouvoir les culottes menstruelles lavables au sein de leur établissement… C’est l’initiative que des élèves du lycée Douanier-Rousseau avaient lancé.

En 2022, l’opération avait permis la vente de 600 protections féminines, plus écologiques et économiques que les serviettes classiques et tampons, à un prix avantageux : 20 € le lot de trois culottes. Ce projet avait été soutenu par des entreprises locales, et par la Ville.

Hoel, Suzie, Luna, Gabriel et Mathis reprennent le flambeau. Ils renouvellent le partenariat initié avec l’atelier de confection écoresponsable Les Mouettes Vertes et prévoient d'acheter au moins 150 culottes, notamment par les nouvelles élèves de Seconde. Des aides financières ont également été sollicitées. Le projet permet d’aider de nombreuses femmes, mais aussi de faire travailler une entreprise locale. Les retours sont positifs tant sur l’initiative, que sur la qualité des culottes.

 

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